Karine Guatel, autrice de talent
Avec Piton Vert, la Châtenaisienne Karine Guatel publie son premier roman et nous entraîne à la Martinique, au pied de la montagne Pelée, en 1830, moins d’un siècle avant l’éruption qui dévastera en 1902 la ville de Saint-Pierre.
Courtière en assurance, cavalière passionnée, peintre et autrice ! Autant dire que Karine Guatel possède plusieurs cordes à son arc.
Cette cinquantenaire, châtenaisienne depuis 2008, vient de publier son premier roman Piton Vert, Les secrets d’une Habitation de la Martinique 1830 aux éditions L’Harmattan. L’ouvrage conte l’histoire de Jules, un orphelin de 12 ans, qui débarque à Saint-Pierre en Martinique, surnommée Le Petit Paris des Antilles. Des plantations, de l’esclavage, des passions humaines qu’un siècle tourmenté va bousculer, vont désormais animer sa vie.
« Cela fait très longtemps que j’avais envie d’écrire mais j’ai toujours repoussé le moment », raconte Karine Guatel.
« C’est avec le confinement dû au Covid que je me suis lancée. Je suis originaire de la Martinique et j’ai toujours été sensible à l’éruption de la montagne Pelée qui, le 8 mai 1902, a tué les 30 000 habitants
de Saint-Pierre, ville alors de grande réputation pour sa modernité, dans une tragédie aussi grave que Pompéi mais que presque tout le monde a oublié ! »
Karine, qui s’était documentée depuis des années sur ce drame, a donc placé le début de son récit environ 70 ans avant, en 1830.
« Mais je me suis aperçu que cela ne pouvait tenir en un seul livre. Je prévois donc de faire une trilogie qui se terminera sur cette tragique éruption. »
Elle fait relire son manuscrit à plusieurs amis qui l’encouragent à l’envoyer à des éditeurs et celui-ci est retenu par les éditions L’Harmattan qui le publie en mars 2024. Admiratrice de Sylvain Tesson et de François Cheng, aimant les portraits et les romans historiques, peintre au sein du Groupe Artistique (deux de ses toiles viennent d’être exposés dans le cadre du Salon Artistique au Pavillon des Arts et du Patrimoine en janvier), Karine Guatel va donc, dès qu’elle trouvera le temps, se lancer dans l’écriture de la suite de son ouvrage qui a été très bien reçu par les lecteurs.
« J’ai un métier assez prenant », avoue-t-elle « l’écriture comme la peinture me permettent de m’échapper. »
Article dans Chatenay Mag 299